L’éducation est un Bien commun

Publié dans « Bien commun »

Nos enfants et nos petits-enfants vont devoir vivre dans le monde du réchauffement climatique… et être en capacité d’y faire face

« (…) Cette préoccupation devrait tarauder l’esprit de tous les parents, de tous les éducateurs, de tous les citoyens(…). il est possible d’affirmer que la société va avoir besoin du potentiel d’intelligence, de créativité de TOUS les individus et non plus d’une hiérarchie sociale avec des « premiers de cordée », des « collaborateurs » capables de les seconder et des gens qui « ne sont rien ». »

L’Education est un Bien commun indépendant du système politique et du système marchand

« Cet objectif majeur est impensable dans un système éducatif chargé du formatage des individus au service de la reproduction de l’ordre social ou de la construction d’un ordre nouveau (souvenons-nous d’homo sovieticus). Il faut en conséquence que l’éducation soit considérée, ainsi que la santé, comme un bien commun qui doit rester indépendant du système politique et du système marchand, comme doit l’être la gestion de l’eau, de l’air, de la terre…» (Extraits d’un texte collectif publié dans le livre numérique gratuit téléchargeable)

CE CHANGEMENT COMPLET DU PARADIGME EDUCATIF DOIT FAIRE L’OBJET D’UNE REFLEXION COLLECTIVE .

Les articles qui vont habiter cette page en sont les premiers éléments.

Ivan Illitch – Notre-Dame des Landes…

De nombreux pédagogues, pour la plupart rêvant d’une société se dégageant des rapports dominants/dominés, ont planté des jalons, sans penser qu’une autre société, imprévue, allait en avoir besoin. Les ZAD en sont une des facettes prévisibles. Dans celle de Notre-Dame des Landes l’utopie réaliste d’Ivan Illich -une « société sans école »- serait aujourd’hui imaginable pour les enfants de 3 à 12 ans. Une société éducatrice très riche par la palette de métiers, d’activités artisanales, agricoles, scientifiques, de créations artistiques, de luttes, de débats, de fêtes, par l’exercice du respect des équilibres écologiques dans la nature environnante. L’état d’esprit des adultes y serait disponible pour informer des enfants inévitablement curieux, pour les initier, les faire à participer à leurs travaux. Les adultes ayant la fibre pédagogique pourraient organiser systématiquement des temps, au cours desquels les jeunes apprenants engrangeraient les savoirs acquis, les analyseraient, chercheraient à les prolonger, utiliseraient à cet effet internet, écriraient leurs idées, relateraient leurs expériences, leurs contributions dans le journal, à la radio.

Extrait de la contribution de Raymond Millot au livre numérique du CNNR (Conseil National de la Nouvelle Résistance)

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s